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Énergie - Environnement

« Vendre ou ne pas vendre »… Suez s’interroge sur sa stratégie à l’étranger

Le groupe évalue ses options hors de France. Deux zones sont au cœur de sa réflexion : l’Italie et la Chine.

Siège de Suez, à La Défense.
Siège de Suez, à La Défense. ARTUR WIDAK / NurPhoto via AFP

Après avoir entamé un grand chamboule-tout à la tête de l’entreprise en fin d’année dernière, Suez poursuit son brainstorming sur sa stratégie. Désormais doté d’un nouveau trio de tête, composé du président Thierry Déau et de deux directeurs généraux par intérim, Yves Rannou et Pierre Pauliac, le groupe spécialisé dans l’eau et les déchets continue de s’interroger sur son périmètre hors de France. Avec une question récurrente : faut-il vendre certains actifs et dans ce cas, lesquels. La piste était déjà en réflexion à l’époque de l’ancienne PDG, Sabrina Soussan, évincée en décembre. Au sein du conseil d’administration, les avis sont partagés. « Et comme aucun des trois actionnaires n’a la majorité [les fonds Meridiam et GIP-BlackRock détiennent chacun 39 % du capital et la Caisse des dépôts et consignations 19 %], il faudra dans tous les cas que ces décisions fassent consensus », rappelle un proche du groupe.