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Énergie - Environnement

Tractebel, filiale d’Engie, veut fermer les deux tiers de ses implantations

Le plan de la direction suscite l’inquiétude des 5 500 salariés de la société d’ingénierie et de conseil de l’énergéticien.

Tour Engie à La Defense
Tour Engie à La Defense ANTOINE BOUREAU / Hans Lucas via AFP

Deux ans après le recentrage géographique opéré par Engie, c’est au tour de sa filiale Tractebel de revoir ses ambitions à l’étranger. Jusqu’ici épargné, le bureau d’études de l’énergéticien (5 500 salariés pour un chiffre d’affaires de 654 millions d’euros), présent dans les secteurs de l’énergie, de l’eau et des infrastructures et du nucléaire va devoir engager une nette réduction de périmètre. Selon nos informations, le groupe dirigé par Catherine MacGregor prévoit de diviser par quatre le nombre de pays dans lesquels opèrent les ingénieurs de sa filiale, logée au sein de la business unit Energy Solution. Objectif : passer d’une centaine de lieux d’implantation dans le monde à une trentaine et engager la vente de certaines antennes. Amorcé en sous-main pendant l’été avant d’être dévoilé aux équipes , le projet a fait l’effet d’une bombe en interne : une journée de grève - une première dans l’histoire de l’entreprise - a été organisée le 15 octobre chez Tractebel Engineering France, suivie par 40 % des salariés. De quoi contraindre la direction à reprendre les discussions avec les partenaires sociaux. « La liste des pays cible pourrait être amendée », espère une source syndicale. Un processus d’information consultation doit « débuter dans les prochaines semaines », fait de son côté savoir l’entreprise en vue de travailler sur les « implications organisationnelles de ce recentrage ».