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Continuer la lecture« Les gens qui ont peur, ça sent mauvais » : les pratiques sociales coupables du propriétaire de Konbini
Le groupe pétrolier Perenco, détenu par les mêmes propriétaires que le média, a renvoyé 54 personnes en trois mois… sans organiser le moindre plan social.

Sur les réseaux sociaux aujourd’hui, impossible de passer à côté de Konbini. Vidéos innovantes, interviews de stars décalées, reportages engagés… En quelques années, le média s’est imposé en chantre du cool. Pourtant – et c’est beaucoup moins su -, se cache derrière le site un actionnaire autrement moins « détente » : la famille Perrodo, détenteur d’environ 80 % du capital du media.... et également propriétaire du groupe Perenco. Deuxième plus gros producteur pétrolier français après TotalEnergies, cette multinationale indépendante, fondée par Hubert Perrodo en 1975, a déjà fait l’objet de diverses controverses, accusée de « préjudices écologiques » ou suspectée de corruption d’agents publics par le PNF. Mais ce n’est pas tout. D’après nos informations, ce géant au chiffre d’affaires estimé à 7 milliards d’euros serait aussi un employeur aux pratiques sociales coupables. Après avoir brutalement renvoyé 54 personnes sans organiser de plan social, Perenco a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris puis par la cour d’appel pour licenciements économiques déguisés. Poursuivi aux prud’hommes pour les mêmes faits, il enchaîne aussi les défaites, condamné à verser des dizaines de milliers d’euros de dommages et intérêts aux salariés éconduits.