La filière bois tente d’assouplir le Label bas carbone en sa faveur
En préparation, un décret doit remodeler le corpus de règles sur le reboisement. Le texte pourrait autoriser le labour, une pratique qui fait débat.

LVMH se concentre sur l’agriculture, Danone, Orange et Icade préfèrent la forêt. Mais tous ces grands du CAC40 ne jurent que par lui : le Label Bas Carbone. Crée en 2018, cette appellation permet de certifier que des projets de réduction d’émissions de CO₂ ont été menés en France et selon des règles bien précises, qu’il s’agisse de plantations d’arbres ou d’améliorations de pratiques agricoles. En cinq ans, pour les entreprises, ce tampon est devenu une preuve idéale de probité écolo. « Les projets de compensation choisis répondent à une norme stricte (Label Bas Carbone) et proviennent de partenaires triés sur le volet » claironne par exemple Icade dans son bilan Carbon Disclosure Project. Et de fait, le certificat ne manque pas de vertus – il essaie notamment de protéger notre forêt mal en point — et soutient des pratiques locales concrètes : la plantation de haies dans le bocage, des pins dans les Landes ou de Douglas dans les Vosges.
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