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La Banque de France discrimine bien les femmes, malgré un index égalité exemplaire
Le Conseil d’État vient de désavouer l’établissement sur la rémunération des mères en retour de grossesse. Une nouvelle preuve des carences de l’index « Pénicaud ».

La décision risque de jeter un froid dans le domaine parisien du Palais Royal, ce jardin où les conseillers d’État côtoient les hauts fonctionnaires de la Banque de France, installée à côté. Le 30 juin, les magistrats ont rappelé à l’ordre l’institution financière en lui signifiant que le Code du Travail s’imposait à elle comme à toute autre société. En jeu ? La loi de 2016 concernant les retours de congé de maternité. Le texte impose que les femmes bénéficient d’un rattrapage salarial à leur reprise de poste et soient augmentées comme l’ont été leurs collègues en leur absence. Or la Banque de France n’applique pas cette règle et ne veut pas en entendre parler, sous prétexte que ses statuts offrent déjà un congé maternité allongé (36 semaines) aux employées. Bilan : les femmes reçoivent en moyenne une rémunération inférieure de 11 % à celles des hommes. « Les promotions sont plus rares et les femmes sont financièrement pénalisées en raison de la stagnation de leur rémunération lors d’un congé maternité » affirme Hugo Coldeboeuf, délégué CGT au sein de la banque.
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