Qwant, le moteur « made in France » de plus en plus dépendant de Microsoft
En grande difficulté financière, la start-up externalise encore un pan d’activité auprès du géant américain. Elle a évité la faillite de peu mais va devoir rembourser sa dette d’ici à 2029.
Voilà qui fait mauvais genre. Qwant, le moteur de recherche européen qui se pose en garant de la vie privée face à Google, accroît sa dépendance à… un Gafam : Microsoft. Déjà, la start-up s’appuyait sur l’Américain pour diffuser les publicités présentes sur son site (93 % de son chiffre d’affaires). Mais maintenant, elle lui confie aussi la commercialisation de ses espaces « Shopping » : lors d’une recherche sur les termes « téléphone mobile » par exemple, un carrousel d’images basé sur Bing de Microsoft s’affiche désormais au-dessus des résultats et propose à l’achat une sélection d’appareils. « Nous avons en effet arrêté de gérer en propre cette activité pour nous recentrer sur notre cœur de métier : Qwant Search, Qwant Maps et Qwant Junior ainsi que les produits autour de la privacy comme les extensions de navigateur Qwant@Work et Qwant VIPrivacy », indique la société à l’Informé.
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