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Industrie

Le secteur de l’intérim muscle son lobbying contre le CDI à fin d’employabilité

Adecco, Manpower ou encore Randstad multiplient les attaques contre ce nouveau modèle de contrat, concurrent au leur. Il est en cours d’expérimentation depuis 2018.

FRANCE. PARIS (75) PART TIME JOB AGENCY BREF SERVICE (Photo by Serge Attal / ONLY FRANCE / Only France via AFP)
FRANCE. PARIS (75) PART TIME JOB AGENCY BREF SERVICE (Photo by Serge Attal / ONLY FRANCE / Only France via AFP) SERGE ATTAL / Only France via AFP

La bataille fait rage entre les sociétés d’intérim et les entreprises de travail à temps partagé (ETTP). L’objet de la discorde ? Le contrat à durée indéterminée à fin d’employabilité (CDIE) : instauré il y a quatre ans à titre expérimental dans la loi Avenir professionnel, ce dispositif doit être enterré, ou au contraire confirmé, l’année prochaine. Alors que les pouvoirs publics doivent décider, détracteurs et partisans se font entendre. D’un côté, les poids lourds de l’intérim, d’Adecco à Manpower, en passant par Randstad, pointent les faiblesses de ce « CDI moins-disant » et crient à la concurrence déloyale. De l’autre, les ETTP, comme monCDI.fr, bien contentes de pouvoir proposer ce nouveau type de contrat à leurs clients, louent un modèle novateur facilitant l’accès à l’emploi aux personnes en difficulté. Pour rappel, les professionnels de l’interim placent du personnel pour répondre à des besoins prédéfinis dans une société (remplacer un collaborateur absent, assurer un surcroît d’activité...). Les ETTP, elles, ne sont pas contraintes de respecter ces critères. Entre eux, le ton monte.