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Industrie

Citya : de nouveaux témoignages accablent le management de l’enseigne de Philippe Briand

Suite à notre premier article sur Arche (Guy Hoquet, Century 21, Laforêt, etc.), de très nombreux collaborateurs actuels ou anciens de l’entreprise se sont manifestés pour confirmer les faits et nous raconter leur histoire.

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Montage. À gauche : Bfauvergue/Wikimedia Commons, à droite : Andbz/Abaca

Ce jour-là, le téléphone d’Antoine* n’a pas arrêté de sonner. Émilie*, de son côté, a vu dix messages de ses collègues ou amis s’afficher en quelques minutes sur son écran. « Tu as lu l’article sur Arche ? » Sans s’être jamais rencontrés, ces ex-salariés du groupe immobilier se sont tous les deux reconnus dans les conditions de travail décrites dans notre précédente enquête sur les dessous de cet empire de la pierre fondé par Philippe Briand. Depuis la publication de cet article, de nombreux appels, mails et messages de la part d’employés de cette « galaxie » de réseaux d’agences, et notamment de son enseigne l’historique Citya, nous sont parvenus. « Je confirme les propos énoncés par les collègues », « J’ai fait les frais de cette politique », « Ce travail m’a mis sur les rotules »… Ils sont partis ou toujours en poste, exercent partout en France et à différents échelons - directeurs, gestionnaires, assistants, etc. - mais décrivent tous le même climat délétère, voire dénoncent un « management par la peur ». Comme d’autres salariés avant eux, certains ont même choisi récemment de porter leur cas jusque devant le conseil des prud’hommes. « L’injustice m’a donné envie de me battre. Il faut que ça s’arrête », souffle une salariée qui veut reconnaître le caractère abusif de son renvoi.