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Continuer la lectureBâtiment : la valse des dirigeants continue dans le groupe d’expertise Qualiconsult
Offre professionnelleEn quête d’une nouvelle dynamique commerciale, le spécialiste du contrôle des risques va connaître un troisième directeur général en quatre mois.
Qualiconsult espère avoir (enfin) trouvé son homme providentiel. En proie à quelques difficultés, le groupe spécialisé dans les services de contrôle technique de bâtiments et diagnostics immobiliers espérait pouvoir repartir de l’avant en faisant appel en avril à un nouveau directeur général, Bruno Roqueplo. Las, ce vétéran du management de transition a très vite jeté l’éponge et démissionné en août, a appris l’Informé. Qualiconsult lui a déjà trouvé un remplaçant. Selon nos informations, il s’agit de Benoît Durand-Barracand. Âgé de 56 ans, c’est un spécialiste du retournement d’entreprise. Il a d’ailleurs créé Endeavour, sa propre société conseil. Et affiche un beau pedigree en la matière. Il a notamment remis d’équerre Sebbin, une PME spécialisée dans les implants utilisés pour la chirurgie esthétique ou encore Baudet, un constructeur de salles de bains préfabriquées notamment pour l’hôtellerie et le secteur médical.
Le départ de Bruno Roqueplo de Qualiconsult relèverait davantage d’un choix d’ordre personnel que d’une greffe qui n’aurait pas pris. « Son passage a été bref, mais il a eu le mérite de lancer des initiatives visant à redynamiser la politique commerciale, juge un bon connaisseur de Qualiconsult. Cette dernière avait été trop négligée dans cette entreprise où les ingénieurs avaient trop pris le dessus. Il fallait prendre des mesures pour retourner au-devant des prescripteurs - les bureaux d’études, les promoteurs, les architectes - et stopper la perte de parts de marché dans des régions clés comme l’Île-de-France. »
Qualiconsult (190 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024 pour un peu moins de 2 000 collaborateurs) a aussi été confronté aux difficultés de sa filiale spécialisée dans le diagnostic immobilier, en perte, dont la cession voire la fermeture ont été envisagées. « Il faut relativiser cette contre-performance, cette activité ne réalisait qu’une quinzaine de millions d’euros de chiffre d’affaires », glisse une source proche du dossier, qui souligne les faibles synergies de cette activité avec le reste du groupe. Qualiconsult a aussi, semble-t-il, pâti de la mise en place laborieuse d’un nouveau logiciel interne de gestion (un ERP). « Cela a représenté un coût de développement non négligeable et a conduit à un certain nombre de problèmes de facturations », poursuit l’interlocuteur.
Contactés, la direction de Qualiconsult et Benoît Durand-Barracand n’ont pas répondu, tandis que Bruno Roqueplo n’a pas voulu faire de commentaire.
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