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Médias - Culture

La députée LFI, Sophia Chikirou, condamnée pour « concurrence déloyale »

Mediascop, le nom de la société qu’elle avait créée pour gérer la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon, était déjà pris, à une lettre près. Le plaignant estime avoir souffert de cette homonymie.

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GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Cette fois, Sophia Chikirou risque de devoir abdiquer. Depuis cinq ans, la députée LFI mène une guerre aussi intense que discrète face au chef d’entreprise sexagénaire, Marc Schloha. Une guerre de noms. En 2011, l’indéfectible soutien de Jean-Luc Mélenchon a créé Mediascop, une agence de communication chargée de toutes les campagnes du candidat à la présidentielle depuis 2012. Mais une autre structure, Facto Communication, fondée en 1988, utilise déjà la marque Mediascope (avec un e) et l’a même déposée en 2004. Celle-ci n’a guère apprécié la proximité entre les deux noms et a saisi la justice en estimant être victime d’« une confusion (...) constitutive d’une concurrence déloyale et d’un trouble manifestement illicite », et qui « porte atteinte à sa réputation ». Après moult rebondissements judiciaires, Sophia Chikirou vient d’essuyer une lourde défaite devant la cour d’appel de Paris : selon nos informations, l’élue a été condamnée à ne plus utiliser cette dénomination commerciale y compris sur les réseaux sociaux et à rendre le nom de domaine Mediascop.fr. Elle doit aussi payer une première provision de 30 000 euros à Facto Communication pour réparer son préjudice - le plaignant en demandait 50 000 - et y ajouter 7 000 euros de frais de procédure.