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Médias - Culture

CMI, Libé, Editis… les multiples casquettes de Denis Olivennes lui rapportent gros

La société avec laquelle le représentant de Daniel Kretinsky facture ses prestations a engrangé de jolis bénéfices ces deux dernières années.

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JOEL SAGET / AFP

« J’ai trop de fonctions, je m’emmêle les pinceaux. » Dans un sourire fugace, Denis Olivennes se moque du lapsus qui vient de lui échapper sur le plateau de BFM Business en ce début mars : interviewé par Hedwige Chevrillon, il a qualifié Editis, numéro deux français de l’édition qu’il préside, de « groupe de presse ». Il faut dire que l’omniprésent dirigeant a de quoi s’y perdre un peu avec toutes ses missions. Rien que ces jours-ci, le sexagénaire supervise le lancement de la revue trimestrielle Vieux d’Antoine de Caunes (réalisé le 29 mai), négocie la vente du magazine Marianne, regarde le dossier de restructuration d’Atos, et planche sur le redressement d’Editis (Plon, Robert Laffont, Nathan, Cherche Midi…).