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Médias - Culture

Brasserie, hôtel, immobilier… Bernard Laporte rattrapé par ses créanciers

L’ancien ministre et sélectionneur du XV de France a échoué dans la plupart des multiples business qu’il a lancés, lésant parfois ses créanciers. Le Crédit mutuel vient de le faire condamner pour une affaire près d’Avignon.

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FRANCK FIFE / AFP

« Je rêvais de devenir un Bernard Tapie junior », clamait Bernard Laporte il y a une vingtaine d’années. Parallèlement à sa carrière dans le rugby puis dans la politique, il a en effet essayé de faire des affaires dans des domaines hétéroclites : restaurants, hôtels, casinos, immobilier, salles de gym, cosmétiques, parfumeries, garages, campings, climatiseurs, sites web et même carrelage… Des business hébergés par des sociétés immatriculées en France, au Royaume-Uni ou encore au Luxembourg. Bernard Laporte a évidemment voulu profiter de sa notoriété pour décrocher des crédits bancaires afin de développer ses projets. Hélas, la plupart d’entre eux ont périclité, laissant souvent dans leur sillage d’importantes ardoises à ses créanciers. La mésaventure la plus récente concerne le Crédit mutuel, qui lui avait prêté 670 000 euros pour financer la reprise d’une brasserie et d’un hôtel près d’Avignon. Les deux projets ayant fait pschitt Bernard Laporte et sa holding personnelle viennent d’être condamnés à honorer leur dette.