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Continuer la lectureComment Estée Lauder a maquillé ses finances pour mieux licencier
La cour d’appel de Paris vient de condamner la branche française du géant des cosmétiques pour avoir mis à la porte sept salariés, sous prétexte d’une menace concurrentielle accrue. De la poudre aux yeux, selon la justice.
Paris, capitale du luxe, berceau de la parfumerie moderne… La multinationale Estée Lauder pouvait-elle rêver meilleur endroit pour développer ses fragrances ? Le mastodonte américain du cosmétique haut de gamme vient d’annoncer en grande pompe que son futur centre de recherche et innovation s’installera dans la ville Lumière. Ironie du calendrier, cette nouvelle survient au moment où l’on découvre en Estée Lauder un employeur aux drôles de pratiques sur le sol français. Selon nos informations, le propriétaire de Clinique, MAC Cosmetics, La Mer, Tom Ford, Jo Malone, The Ordinary, Bobbie Brown et 16 autres marques de produits de beauté aurait maquillé ses finances pour pouvoir couper facilement dans ses effectifs. La cour d’appel de Paris a ainsi condamné, le 3 octobre, la branche tricolore du groupe dans sept dossiers pour avoir mis à la porte abusivement des salariés afin de délocaliser leur poste en Roumanie.