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Santé

Patchs contre Alzheimer et Parkinson : la victoire surprise des professeurs Joyeux et Fourtillan

Le Conseil d’État a désavoué l’agence du médicament dans l’affaire du Fonds Josefa. Son tort : avoir suspendu des essais cliniques non autorisés administrés par des antivax controversés.

L’abbaye de Sainte-Croix, à Poitiers, où se déroulaient les essais cliniques non autorisés, menés notamment par le professeur Joyeux (en photo)
L’abbaye de Sainte-Croix, à Poitiers, où se déroulaient les essais cliniques non autorisés, menés notamment par le professeur Joyeux (en photo) GUILLAUME SOUVANT / AFP et The History Collection / Alamy / Abaca

Rebondissement dans l’affaire du Fonds Josefa. Cette association installée dans une abbaye près de Poitiers où les professeurs Fourtillan et Joyeux, deux antivax notoires, menaient des essais cliniques sauvages en administrant des patchs aux hormones à de vrais malades d’Alzheimer ou de Parkinson. Alertée, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) avait interrompu les expérimentations en urgence en novembre 2019, les essais cliniques réalisés en France devant théoriquement recevoir son aval avant de démarrer. Mais contre toute attente, le Conseil d’État vient de lui donner tort.